Organes: Prostate
Janssen MAJ Il y a 4 ans

Étude TITAN : étude de phase 3 randomisée visant à comparer l’efficacité de l’apalutamide associé à un traitement par suppression androgénique à un traitement par suppression androgénique seul chez des patients ayant un cancer de la prostate hormono-sensible métastatique. [essai clos aux inclusions] Le cancer de la prostate prend naissance dans les cellules de la prostate et il est d’évolution lente, mais il peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. L’adénocarcinome représente 95 % des cas de cancer de la prostate. Il se développe à partir des cellules glandulaires produisant le mucus et le liquide prostatique qui se mélangent aux spermatozoïdes et à d’autres composants pour former le sperme. L’hormonothérapie consiste à inhiber l’action stimulante de la testostérone sur les cellules cancéreuses pour arrêter le développement du cancer de la prostate. L’apalutamide est un anti-androgène non stéroïdien qui a montré des résultats prometteurs dans les études précédentes chez des patients ayant un cancer de la prostate non métastatique. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de l’apalutamide associé à un traitement par suppression androgénique à un traitement par suppression androgénique seul chez des patients ayant un cancer de la prostate hormono-sensible métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront de l’apalutamide une fois par jour associé au traitement de suppression androgénique (GnRHa ou castration chirurgicale). Les patients du deuxième groupe recevront un placebo une fois par jour associé au traitement de suppression androgénique (GnRHa ou castration chirurgicale). Les patients recevront ces traitements quotidiennement jusqu’à progression clinique de la maladie. Les patients auront une visite de suivi dans les 30 jours après la fin du traitement de l’étude puis tous les 4 mois pendant toute leur vie. Les patients devront compléter des questionnaires sur les douleurs BPI-SF et le questionnaire EuroQoL EQ-5D-5L tous les 4 mois jusqu’à 12 mois après la fin du traitement de l’étude.

Essai clos aux inclusions

Étude SHORT : étude randomisée évaluant l’efficacité et la tolérance d’une radiothérapie hypofractionnée pelvi-prostatique suivie d’un boost (radiothérapie externe stéréotaxique ou curiethérapie à haut débit de dose) chez des patients ayant un adénocarcinome de la prostate de risque intermédiaire défavorable ou de haut risque localisé. Le cancer de la prostate prend naissance dans les cellules de la prostate et il est d’évolution lente, mais il peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. L’adénocarcinome représente le 95% des cas de cancer de la prostate et il se développe à partir des cellules glandulaires qui produisent le mucus et le liquide prostatique qui se mélangent aux spermatozoïdes et à d’autres composants pour former le sperme. Le traitement standard des adénocarcinomes de la prostate de haut risque se fait avec une radiothérapie externe pelvi-prostatique normofractionnée (aux doses standards) associée à une hormonothérapie concomitante et adjuvante pendant 3 ans. La radiothérapie administrée de façon hypofractionée (à doses supérieures en moins de séances) a montré dans des études précédentes pour autres types de cancer une amélioration du contrôle locorégional de la maladie avec moins de toxicités aiguës par rapport à une radiothérapie normofractionnée. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’une radiothérapie hypofractionnée pelvi-prostatique suivie d’un boost (radiothérapie externe stéréotaxique ou curiethérapie à haut débit de dose) chez des patients ayant un adénocarcinome de la prostate de risque intermédiaire défavorable ou de haut risque localisé. Lors de l’inclusion à l’étude, tous les patients auront une implantation de grains d’or et une analyse par imagerie par résonance magnétique de la prostate si elle n’est pas disponible à l’inclusion. Puis ils seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront un boost de curiethérapie à haut débit de dose en 1 séance, puis après 2 à 4 semaines ils recevront une radiothérapie externe en 5 séances au total avec 3 séance par semaine. Les patients du deuxième groupe recevront une radiothérapie externe en 5 séances associée à un boost de radiothérapie stéréotaxique avec 3 séance par semaine. Les patients seront évalués pour la toxicité 6 mois après la fin des traitements puis tous les 6 mois pendant 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Taiho Pharmaceutical Co Ltd MAJ Il y a 4 ans

Étude TO-TAS3681-101 : étude de phase 1 évaluant la sécurité, la tolérance et l’efficacité du TAS3681 chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration. Un cancer de la prostate est une maladie qui se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. La majorité des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes (90 %) ; ils se développent à partir des cellules qui constituent le tissu de revêtement de la prostate (cellules épithéliales). L’activation persistante de la voie de signalisation du récepteur des androgènes (AR) est un facteur important dans le cancer de la prostate résistant à la castration. Pour cette raison des traitements capables d’inhiber la voie de signalisation AR ont été développé. Cependant, chez de nombreux patients, ces traitements sont peu efficaces en raison d’une résistance au traitement. Le TAS3681 est un nouvel inhibiteur de la voie des AR à l’étude, conçu pour éviter certains mécanismes de résistance afin de traiter des patients ayant un cancer de la prostate résistant à la castration. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, la tolérance et l’efficacité du TAS3681 chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration. L’étude sera divisée en 2 parties : une partie à doses variables (partie 1) et une partie d’extension (partie 2). Pendant la partie 1, les patients seront répartis en plusieurs groupes selon la dose de TAS3681 reçue. Tous les patients recevront du TAS3681 une fois par jour. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Pendant la partie 2, les patients seront répartis en 2 groupes (groupe A et groupe B) en fonction de leur résistance aux traitements par abiratérone, enzalutamide ou chimiothérapies. Les patients du groupe B pré-identifiés AR-v7 seront inclus dans le sous-groupe B2. Tous les patients recevront du TAS3681 une fois par jour jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus 30 jours après la dernière dose du traitement à l’étude.

Essai ouvert aux inclusions

SURACAP : Étude de cohorte évaluant la survie à 10 ans de patients ayant un cancer de la prostate "latent", et ne bénéficiant pas d'emblée d'un traitement actif. [essai clos aux inclusions] Les cancers de la prostate sont habituellement traités par une intervention chirurgicale, une radiothérapie ou une destruction localisée de la prostate, pouvant entraîner des effets secondaires gênants pour les patients. L'objectif de cette étude est de suivre sans traitement des patients ayant un cancer dit "latent", c'est-à-dire de très petite taille et très bien différencié. Les patients seront vus en consultation tous les 6 mois pendant 10 ans. Lors de chaque consultation, un examen clinique et un dosage d'un marqueur spécifique de la maladie (PSA) sera réalisé. Pendant les 2 premières années, le PSA sera dosé tous les 3 mois. Tous les 6 mois, les patients devront compléter des questionnaires portant sur la qualité de vie et les troubles éventuels de la fonction urinaire ou de la vie sexuelle. Tous les ans pendant 2 ans, puis tous les 2 ans pendant 8 ans, des biopsies de prostate seront systématiquement effectuées. En cas de progression de la maladie ou à la demande du patient, un traitement actif sera proposé : intervention chirurgicale, radiothérapie, curiethérapie ou destruction par la chaleur (ablathermie par radiofréquence Ablatherm®). Le type de traitement dépendra de l'âge, des caractéristiques de la maladie ainsi que du choix du patient et des praticiens impliqués.

Essai clos aux inclusions